Les machines du Fab’Alpes

L’imprimante 3D

Notre choix s’est porté sur une Ultimaker 2 Extended :

ultimaker2extended-face

À quoi ça sert ?

À imprimer… en 3 dimensions (incroyable !)… Citons donc Wikipédia :

« L’impression tri-dimensionnelle permet de produire un objet réel : un opérateur dessine l’objet sur un écran en utilisant un outil de Conception assistée par ordinateur (CAO). Le fichier 3D obtenu est envoyé vers une imprimante spécifique qui le découpe en tranches et dépose ou solidifie de la matière couche par couche pour obtenir la pièce finale. Le principe est donc assez proche de celui d’une imprimante 2D classique : les buses utilisées, qui déposent de la colle, sont d’ailleurs identiques à celles des imprimantes de bureau. C’est l’empilement de ces couches qui crée un volume. »

Concrêtement, cela nous permettra de créer des pièces en plastique pour toutes sortes de projets : remplacement de petites pièces cassées, figurines artistiques, maquettes d’architectures, babioles totalement inutiles…

ultimaker2extended-dos

Pourquoi ce modèle là ?

Les débats ont été intenses, mais voici les raisons qui nous ont guidés :

  1. Open source : le logiciel qui l’accompagne, Cura, est libre, et la communauté est importante
  2. Rapide : 30 – 300 mm/s, donc une des plus rapide imprimante disponible, ce qui est particulièrement important si on a de nombreux visiteurs…
  3. Un grand volume : 230 x 225 x 305 mm, qui nous a fait choisir le modèle « Extended »… ce que les architectes en particulier devraient apprécier. 😉
  4. Précise : jusqu’à 20 micron (0.02mm)
  5. Réparable et évolutive : remplacer une pièce, ajouter une seconde tête d’impression pour une autre couleur ou matière est ou sera possible dans les années qui viennent… donc on va la garder quelques années !

Et euh, comment on fait pour s’en servir ?

  1. On modélise une pièce en trois dimensions dans Blender, Sketchup, AutoCAD, FreeCAD … ou un logiciel plus intuitif pour les débutants
  2. On l’exporte dans un format de fichier approprié : STL, DAE, OBJ ou AMF
  3. On ouvre ce fichier avec Cura ou Repetier
  4. On paramètre éventuellement l’impression.
  5. On clique sur imprimer, on va se chercher un café/thé/bière… et on en reprend un(e) deuxième si la pièce est grosse…
  6. Notre pièce est devenue réalité!

La découpeuse laser

Notre choix a été une découpeuse Laserscript LS6840 (augmentée d’un tube 60w) :

lsnewsml

À quoi ça sert ?

Si vous n’en avez jamais vu fonctionner, c’est probablement un peu mystérieux… Il est temps de corriger ça !

Cela sert à découper, bien plus précisément qu’avec vos petits ciseaux :

Mais aussi à graver :

Merci à Handy Andy pour les vidéos

Dans notre cas, il s’agit d’un laser continu (source C02) qui concentre le rayon focalisé sur une très faible surface, ce qui va vaporiser la matière sans la bruler ou y mettre feu, et donc la découper ou la graver très finement.

On n’y met pas les doigts ! Mais rassurez-vous, il y a tout le matériel de sécurité nécessaire. Cette machine est accompagnée d’un système de refroidissement, et d’un filtre plus un extracteur d’air qui va évacuer la poussière fine immanquablement générée par la découpe… C’est donc une des machines les plus chères (9000€ de budget juste pour la machine et ses systèmes de sécurité) mais aussi une des plus compliquée à installer dans le local, et une de celle qui demande de l’entretien (nettoyage du tube…). Mais c’est aussi a priori une des plus utiles et utilisée d’après les retours de nos collègues de Grenoble !

Qu’est-ce qu’on peut couper avec ?

C’est la question qui vient en premier ! Notre budget ne nous permettra pas d’acheter un modèle qui aurait pu couper du métal (il faudrait ajouter au moins 10 000 €), mais le papier, le carton, les tissus, les matériaux acryliques et plastiques, le caoutchouc, les contreplaqués, panneaux MDF, le bois massif pas trop épais (20mm maximum) et pas trop dense pourront être découpés, et nous pourrons graver tous ces matériaux, du verre, de l’ardoise ou même du marbre !

On sera attentifs à la toxicité des plastiques cependant, et ce qui ne peut être découpé avec un laser pourra l’être avec une fraiseuse sur une machine à commande numérique (le bois épais notamment !)… Et pour le Vinyle ou les autocollants, il y aura une autre découpeuse dédiée 😉

On vous en dira plus dans d’autres news !

Pourquoi ce modèle là ?

  1. Tout d’abord, il est abordable pour un modèle professionnel !
  2. Ensuite, il est ni trop grand (la découpeuse passe par la porte !) ni trop petit, avec une surface de travail de 68 x 40 cm (soit environ 8 feuilles de papier bureautique A4 côte à côte, donc un format A2), ce qui devrait être plus que confortable.
  3. C’est un bon compromis entre vitesse de découpe (860mm/seconde) et puissance du laser (60w), qui conditionne les possibilités de découpes.
  4. sécurisé et garantit !

Ce n’est pas un modèle open source, mais nous n’en avons malheureusement pas trouvé dans le commerce avec les mêmes garanties de sécurité… et le logiciel qui commande la machine semble reconnu.

Et comment on fait pour s’en servir ?

C’est un peu comme pour l’imprimante 3D, on conçoit sur l’ordinateur, et on demande à la machine de couper ou graver… sauf que c’est plus facile puisqu’on enlève une dimension, la hauteur !

  1. On dessine dans Inkscape, ou Illustrator, ou dans un logiciel de conception assisté par ordinateur mais 2D comme LibreCAD ou AutoCAD 2D
  2. On exporte dans un format approprié (DXF, PLT, voir JPEG et BMP).
  3. On place sa pièce dans la machine, on ferme le couvercle, on paramètre éventuellement la découpe.
  4. On clique sur « Découper »… et on observe le laser au travail comme un papillon de nuit devant une lumière…
  5. Quand le laser est revenu à son point de départ… c’est prêt ! Il reste éventuellement à détacher les chutes en les poussant du doigt… !

La brodeuse numérique

Marque : Brother

La brodeuse numérique du Fab’Alpes from Fab’Alpes on Vimeo.

Et d’autres machines :

(descriptions à venir)

Découpeuse Vinyle

Presse à chaud

Électronique

Machine à coudre

Machine à Badge

Selon ce plan :

emplacement-machines

Y'a plus qu'à partager !